Dans cette série lumineuse, un modèle s’abandonne à la fenêtre puis au lit. Le débardeur blanc épouse ses épaules; la lumière lave le grain de sa peau; chaque muscle promet. Assis, jambes croisées, il sourit à demi, main sur le visage, comme s’il jouait à cache-cache avec le désir. Puis le jeu se prolonge : torse nu, la tête renversée, sa gorge pulse sous ses doigts, le souffle s’alourdit; l’heure dorée transforme la chambre en scène.
Les images glissent vers une intimité plus frontale, toujours pudique : le corps s’étire, s’allonge, se cambre. On ne voit que des lignes, de l’ombre et des angles; on devine la chaleur sous la peau. Sur le lit capitonné, il retire lentement son pull, laissant apparaître les reliefs de ses abdos, la taille fine, la douceur faussement sage d’un danseur qui connaît la musique du corps. En sous-vêtements blancs, il joue avec l’élastique, regarde vers le sol, puis relève les yeux : invitation claire, regard de braise, douceur virile.
Qui est Emanuel Virgilio ? Danseur freelance et professeur formé au jazz contemporain, aux classiques et aux danses latines, il fait battre la scène sud-américaine vibrante. À côté des studios, il cultive un esprit scientifique rare : docteur en génie chimique, il relie avec malice la précision du laboratoire à la rigueur de la barre. On l’aperçoit aux côtés de la Compañía HAM, à Santa Fe, en Argentine, où il affine sa technique et partage une énergie généreuse.
Sur Instagram, Emanuel Virgilio raconte ces deux vies : la danse, le mouvement, la recherche d’un geste juste. Ses photos ici capturent une vérité simple : un homme qui respire, qui écoute son corps, et qui invite nos yeux à danser avec lui.
Instagram: Emanuel Virgilio
Dommage on ne voit pas les fesses bel homme
Enfin.un bel homme.
Tout est beau chez lui. Corps parfait, fin et musclé.